ROS-GARCIA, Juan M.. Variables spatiales pour l’ère post-COVID de la cohabitation: Proxémie, proprioception et reclusion. []. , 32, 3, pp.211-223.   02--2022. ISSN 0124-7913.  https://doi.org/10.15446/bitacora.v32n3.99615.

Les nouvelles normes de comportement social, actuellement imposées par les restrictions sanitaires pendant la pandémie ont entraîné des changements dans les relations spatiales de coexistence, avec des répercussions directes sur l'environnement urbain. Dans le moment d'attente actuel, face à la question de savoir quels changements les mesures adoptées par les autorités sanitaires provoqueront dans l'environnement bâti, s'ouvre un cycle de propositions qui interagissent dans un espace imaginé, qui évoluent vers une diversité maximale et qui suggèrent un processus ouvert de reconfiguration temporelle permanente. Il s'agit d'un moment de réflexion dans lequel il est nécessaire de repenser les distances minimales et les surfaces d'utilisation impliquées dans la conception du cadre de vie. Après avoir mis en évidence les contradictions entre le développement urbain durable et l'espace sain de distanciation, il est nécessaire d'approfondir la caractérisation de ses variables afin de reconnaître les facteurs qui mettent en danger la cohésion sociale conquise. La proxémie, la proprioception et la réclusion présentées comme les trois qualités de l'espace. Ce sont trois variables qui sont proposées pour englober et interpréter les sphères d'influence spatiales soumises à une nouvelle sécurité environnementale de coexistence et de développement. Ils ont la propriété de caractériser un type complémentaire d'immunité contextuelle de groupe pour la récupération d'une nouvelle normalité.

: conception urbanistique; pandémie; développement durable; sociologie urbaine.

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