Resumo

NARVAEZ-MUELAS, Diego Armando. Privatisation de l'espace public vert à l'ère néolibérale. Le Tequendama Club à Cali, en Colombie. Bitácora Urbano Territorial [online]. 2019, vol.29, n.1, pp.121-130. ISSN 0124-7913.  https://doi.org/10.15446/bitacora.v29n1.69048.

Depuis la fin des années 1980, la dynamique de marché que le modèle néolibéral a intégrée dans la gestion, l'organisation et la planification des villes met en péril la permanence des espaces publics verts. Ce domaine d'une grande importance pour la qualité de vie des citoyens a été sujet à des transformations qui violent le caractère d'utilisation publique de ces lieux, ce qui a conduit à des processus de privatisation, de perte et de marchandisation. Dans cet ordre, le présent article cherche à expliquer, à travers une étude de cas, comment un espace vert public à Cali a été privatisé par un club reconnu dans les années 1990 et, sur cette base, une enquête a été menée sur les acteurs et les instruments Ils ont promu la privatisation de la place. Le débat en cours sur les études urbaines critiques sur la manière dont le néolibéralisme a façonné les villes en faveur des logiques commerciales, affectant les espaces collectifs qui structurent la ville, a été pris comme point de départ pour l'analyse de ce processus. témoignent des tensions urbaines concernant le contrôle et l'usufruit des terrains urbains en tenant compte, dans le cas présent, de groupes dotés d'un pouvoir socio-politique et économique.

Palavras-chave : néolibéralisation urbaine; marchandisation; espace public vert; desafectación; privatisation.

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